Qu’est-ce que l’échappée sous-tête ? Que veut dire palier de repos ? Un garde-corps, qu’est-ce que c’est ?…
Vous êtes en train d’imaginer votre projet d’escalier et le langage technique des escaliers n’aide pas toujours à se projeter. Des termes spécifiques, des définitions souvent compliquées… Pas de panique, on vous explique tout dans ce lexique !
Le vocabulaire de l’escalier, une véritable identité !
Escaliers REM a regroupé pour vous des termes de base qui vous aideront à mieux comprendre le champ lexical de l’escalier. Giron, trémie, volée… N’attendez plus, naviguez dans le monde passionnant des escaliers !
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Depuis 2005, les escaliers doivent pouvoir être utilisés par les personnes en situation de handicap dans les espaces de travail et recevant du public. Un escalier accessible répond à différentes normes : hauteur de marches, débordement des mains courantes, installation de bandes d’éveil, largeur suffisamment grande, contrastes visuels et antidérapants pour différencier les marches…
Beaucoup font le choix de l’escalier en acier brut pour un rendu contemporain. L’aspect brut signifie qu’aucune protection n’a encore été apportée à l’acier (vernis, patine…). On peut alors apercevoir le bleu de soudure et les marques de meulage. Néanmoins, il est très important de protéger son escalier en acier pour qu’il dure dans le temps. Découvrez les différents types de protections dans notre matériauthèque.
Dans le langage courant, on parle parfois de balustrade ou balustre pour désigner le « garde-corps ».
Des bandes antidérapantes peuvent être appliquées sur les marches pour éviter aux personnes de glisser dans l’escalier. Elles apportent plus de sécurité.
Les bandes podotactiles sont aussi appelées dalles podotactiles ou « bandes d’éveil ». Elles présentent une texture en relief (des « plots » ou dalles) que les personnes malvoyantes ou non-voyantes peuvent sentir avec leur canne ou leurs pieds.
Dans les établissements recevant du public, elles sont obligatoires et indispensables en haut de l’escalier pour signaler les marches et avertir du danger. Elles font partie des normes d’accessibilité.
On peut parler de « garde-corps » à barreaudage ou rampe à barreaudage. Il s’agit généralement d’une rampe avec des barreaux verticaux. Si les barreaux sont horizontaux, on parle de sous lisses. Barreaudage en acier, laiton, inox ; de forme carrée, ronde, rectangulaire… Différents motifs et finitions du barreaudage sont possibles en fonction du rendu final voulu.
Le bec de corbin ou nez de corbin est une forme de nez de marches spécifique.
Elle est souvent utilisée dans les bâtiments anciens, dans les projets de type haussmannien, ou encore de création d’escaliers avec le cachet de l’ancien.
La cage d’escalier est généralement un espace fermé dans lequel est situé un escalier. Elle constitue l’environnement autour de l’escalier.
Les cages d’escalier peuvent être rondes, carrées, rectangulaires… Dans ce cas, l’escalier s’adapte à la forme de la cage d’escalier.
C’est le plus petit des côtés d’une marche balancée, c’est à dire la partie la plus étroite de la marche.
La contremarche est la partie verticale de la marche. Avoir des contremarches sur un escalier ce n’est pas systématique. Sans contremarches, l’escalier est plus aérien, plus transparent (il laisse passer la lumière). Avoir des contremarches permet de pouvoir intégrer des rangements sous l’escalier, ou encore d’éviter d’avoir la poussière des marches.
L’escalier crémaillère est un escalier dont les marches sont soutenues par la crémaillère : une poutre en acier taillée en dents de scie. On parle d’escalier à crémaillère simple (un seul côté est en dents de scie) ou à double crémaillère (les deux côtés). Ce design d’escalier est aérien. Un escalier crémaillère peut prendre toutes les formes d’un escalier : droit, balancé, hélicoïdal…
Le débillardage est la forme « en spirale » que l’on donne à une pièce de l’escalier. Quand on parle d’escalier débillardé, c’est en réalité le limon, la rampe ou la main courante qui suit la forme d’une courbe (comme une courbe ADN). Le débillardage apporte de l’élégance. Il est possible sur les escaliers balancés ou hélicoïdaux, et nécessite un savoir-faire spécifique.
« Attention la tête ! »
L’échappée sous tête, aussi appelée « coup de tête » ou « échappée sous dalle », est la hauteur minimale prévue dans l’escalier (entre la marche et le plafond).
C’est lorsque l’échappée sous tête n’est pas assez haute qu’on risque de se cogner la tête.
L’échappée sous tête répond à des normes pour garantir une circulation confortable dans l’escalier : elle doit notamment mesurer au minimum 190 cm dans le cadre d’habitat privé ; 200 cm dans le cadre des bâtiments anciens ou pour rénovation ; et 210 cm dans le cadre des ERP, lieux de travail et bâtiments neufs.
L’échelle de meunier est entre l’escalier droit et l’échelle. Pratique pour son gain de place, elle est cependant assez raide à monter. Quand l’angle de monté est supérieur à 45 degrés, on parle d’échelle de meunier.
Les écuyers sont des supports intégrés sur le mur ou le garde-corps, qui permettent de fixer une main courante, appelée main courante sur écuyers. La main courante est alors décalée de son support, elle permet le passage de main. La plupart du temps, l’écuyer a une forme de L.
Lorsqu’on parle d’emmarchement, on peut aussi parler de « largeur utile » ou de passage utile. Il s’agit de la largeur des marches, ou la largeur que fait l’escalier entre les deux côtés de l’escalier.
L’entraxe est la mesure donnée entre deux points de centre dits « axes ». On s’en sert pour mesurer la distance entre deux points dans l’escalier.
La peinture Epoxy est une peinture de finition hautement résistante. Elle est idéale pour protéger un escalier dans lequel le flux de circulation est important. Il en existe une large gamme de couleurs, pour correspondre à tous les goûts !
Pour obtenir une belle finition, il faut à la fois maîtriser la technique spécifique d’application de cette peinture de protection et utiliser une poudre de qualité.
Un ERP (Etablissement Recevant du Public) est un lieu gratuit ou payant dans lequel des personnes extérieures peuvent se rendre. Il existe différents types d’ERP (salles de spectacles, centres commerciaux, crèches, restaurants…) qui ne répondent pas aux mêmes exigences réglementaires. Chaque type d’ERP est régit par ses propres normes, en fonction du type de public accueilli, des risques, de la capacité d’accueil… Ils doivent notamment être accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Un escalier autoportant, comme son nom l’indique, est un escalier dont les marches sont soutenues de manière « invisible ». Elles peuvent par exemple tenir grâce à la main courante, ou au mur. Le résultat ? Un escalier design, moderne et aérien. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle aussi « escalier flottant » !
Attention : cet escalier ne peut pas être intégré dans tous les environnements, et nécessite un savoir-faire particulier.
Un escalier balancé, c’est un escalier qui « tourne ». Les marches d’un escalier balancé rayonnent pour garantir une bonne circulation dans l’escalier. On parle alors de balancement.
A la différence de l’escalier hélicoïdal, l’escalier balancé ne repose pas sur un pilier central.
L’escalier balancé peut aussi être à quart tournant, ou à demi tournant, en fonction du « virage » qu’il prend. En exemple, l’escalier du Musée Charles Léandre.
L’escalier droit est la forme la plus classique d’escalier. Toutes ses marches font la même largeur. Simple, sobre, il peut néanmoins être personnalisé en y intégrant des rangements par exemple. L’escalier droit peut aussi être à quart tournant, à demi tournant, à volée contrariée…
Pour garantir un bon confort et ne pas être trop raide, cet escalier implique de prendre plus de place qu’un escalier balancé ou hélicoïdal. Si l’environnement est trop restreint, il est possible de réaliser une échelle de meunier.
Voir escalier hélicoïdal.
L’escalier en spirale est un escalier balancé, sans noyau central, en forme de spirale. Cet escalier a la même forme qu’un escargot. Sa forme de départ n’est pas la même que sa forme d’arrivée : il va en s’agrandissant; ou inversement.
Un escalier hélicoïdal, aussi appelé escalier en colimaçon ou « escalier à vis » est un escalier qui tourne sur lui-même (comme une spirale). Un escalier hélicoïdal tourne toujours autour d’un pilier central, appelé fût. Ce pilier peut avoir une forme ronde, carrée, oblong…
Son avantage ? En plus d’être esthétique, cet escalier prend moins de place qu’un escalier droit ou balancé.
L’escalier monumental relève d’un projet d’exception. Ce qui fait un escalier monumental ? Ses caractéristiques, son ampleur, sa complexité, son aspect, ou encore simplement la particularité du lieu dans lequel il se situe… L’escalier monumental est prestigieux et majestueux.
Il est une œuvre en soit dans le lieu qu’il intègre.
Retrouvez nos escaliers monumentaux.
Un escalier ovoïde, aussi appelé escalier ellipsoïde est une forme d’escalier en ovale (en forme « d’œuf »).
L’escalier à révolution est un escalier qui présente deux volées de marches qui ne se croisent pas.
Ainsi, quelqu’un peut descendre l’escalier et une autre personne le monter, sans que les deux ne se rencontrent jamais.
Le plus célèbre exemple en est l’escalier de Chambord, situé au cœur du château. La création de cet escalier monumental a été attribuée à Léonard de Vinci, et fascine toujours par son architecture.
Un escalier à quart(s) tournant(s) est un escalier qui tourne, qui change de direction (en opposition par exemple à un escalier droit), souvent en forme de L. La plupart du temps, le virage du quart tournant est à 90° et les marches sont balancées.
On parle aussi parfois d’escalier à double quarts tournants (demi tournant), qui est en forme de U.
Le nombre de quarts tournants varie d’un escalier à l’autre.
La formule de Blondel est utilisée lors de la conception de l’escalier. Il s’agit d’étudier le nombre idéal de marche et d’établir un ratio équilibré entre la hauteur de marche et le giron (entre 600 et 640 mm). La loi de Blondel permet d’avoir un escalier « confortable ». Que l’on monte ou que l’on descende l’escalier, la circulation est agréable et équilibrée. Chez REM, nous utilisons systématiquement la formule de Blondel pour créer nos escaliers.
Le fût de l’escalier, aussi appelé « mat » est le pilier central sur lequel les marches de l’escalier reposent. On parle d’ailleurs de « fût central ». C’est par exemple le cas pour les escaliers en colimaçon.
La galvanisation est un processus de protection de l’acier : on ajoute une couche de zinc en fusion à l’acier (conforme à la norme ISO 1461). C’est une technique spécifique de traitement thermique utilisée pour protéger l’acier pendant des décennies. La galvanisation empêche la corrosion.
La galvanisation c’est durable ! Chez REM, nous conseillons la galvanisation pour les escaliers extérieurs. Il est aussi possible d’appliquer une peinture de finition sur la galvanisation pour en changer le rendu.
Sur nos ouvrages, elle est garantie pendant 10 ans.
Le garde-corps, aussi appelé « rambarde » ou « garde-fou », est une barrière qui protège des chutes. Il peut être rampant (il suit l’escalier suivant sa pente), droit, horizontal…
Le garde-corps peut être en verre, acier, laiton, bois… et avoir différentes formes ! Toutes les combinaisons sont possibles pour allier esthétique et sécurité.
Le garde-corps répond à un certain nombre de normes spécifiques pour garantir la sécurité des utilisateurs.
Le giron, c’est l’endroit de la marche où l’on pose le pied ! Il est lié à la ligne de foulée. Il doit être suffisamment large pour garantir une circulation confortable et sécurisée dans l’escalier.
La largeur du giron est liée à la hauteur de marche : pour créer un rapport équilibré entre les deux on utilise la formule de blondel.
Un escalier est « raide » à monter ? Cela dépend certainement de la hauteur de marches de l’escalier !
La hauteur de marche est très importante lors de la conception d’un escalier. Il s’agit de la hauteur entre deux marches. C’est en partie ce qui détermine si la circulation va être agréable. Dans l’idéal, elle ne doit pas excéder 16 cm dans le cadre d’un ERP, 17 cm dans des établissements anciens et issues de secours ; et 18 à 19 cm dans le cadre d’un habitat privé.
Pour garantir un confort de circulation, on calcule un ratio idéal entre giron et hauteur de marche selon la formule de blondel.
La hauteur sous plafond est la hauteur définie entre le sol et le plafond.
La hauteur à monter est la hauteur prévue pour l’escalier entre le sol de départ et l’étage à atteindre. La hauteur à monter est nécessaire pour définir la hauteur de l’escalier, et calculer le giron et la hauteur de marche.
Le laquage est l’application d’une peinture de finition au pistolet sur l’acier pour protéger l’ouvrage. A la différence du thermolaquage, cette technique utilise une peinture liquide et ne nécessite pas de passer la pièce dans un four. Le laquage est moins résistant que le thermolaquage, et demande un temps d’application plus long. Néanmoins, il est facilement applicable sur de nombreux supports.
La ligne de foulée est une ligne imaginaire : elle correspond au passage le plus emprunté, l’endroit dans lequel on circule le plus dans l’escalier. Lors de la conception de l’escalier, on définit cet axe de passage pour calculer le giron.
On la représente par une flèche sur le plan de l’escalier.
Le limon de l’escalier est l’élément qui lie les marches entre elles.
Le limon peut être double (les marches reposent sur deux limons, de chaque côté des marches), central (les marches reposent sur un seul limon, au centre) ou situé sur un seul des deux côtés de l’escalier. Lorsque le limon est en forme de dents de scie, on parle de crémaillère.
Le limon Eiffel doit son nom au célèbre ingénieur Gustave Eiffel. La forme de ce limon rappelle celle des poutres de la charpente de la Tour Eiffel.
Les lisses sont des tubes ou barres horizontales qui longent l’escalier. Elles peuvent être située sur la rampe ou sur le mur. On les retrouve aussi sur les garde-corps.
Elles peuvent être de différentes tailles et matériaux en fonction de l’escalier souhaité.
En dessous d’une lisse peuvent se trouver des sous lisses (généralement d’un diamètre plus petit que la lisse). Les sous lisses protègent des chutes dans l’escalier.
La main courante est la partie de la rampe sur laquelle on pose sa main pour s’appuyer lorsqu’on circule dans l’escalier. Elle peut aussi être appelée lisse ou lisse supérieure.
La main courante moulurée est davantage utilisée dans les escaliers de style haussmannien, pour rappeler le cachet de l’ancien. Elle est souvent réalisée en fonte ou en laiton.
Sa forme est plus complexe qu’une main courante classique (vague, double vague, chapeau de gendarme…).
On appelle main courante sur écuyers une main courante qui est fixée sur des supports : les « écuyers ». Elle permet d’avoir un passage de main d’un minimum de 50mm.
Une marche est la partie de l’escalier sur laquelle on pose le pied pour circuler. Sa forme dépend de la forme de l’escalier (escalier en colimaçon, droit, balancé…).
Les marches d’un escalier peuvent être de différentes matières, revêtements, formes…
Une marche balancée est une marche qui n’a pas la même largeur d’un côté que de l’autre (à l’inverse d’une marche droite). Elle permet un virage équilibré dans l’escalier.
La marche de départ est la première marche de l’escalier. Il arrive que cette marche ait une forme différente des autres (plus large ou longue par exemple, tout en respectant la ligne de foulée).
La marche d’arrivée est la dernière marche située en haut de l’escalier. Cette marche est de même niveau que le sol d’arrivée et permet de faire le lien.
La marche palière est la marche qui permet d’arriver à un palier de repos, à un palier intermédiaire.
Sur un escalier hélicoïdal / en colimaçon, le bord extérieur de la marche peut être soit arrondi, soit droit.
Le montant est un support vertical, utilisé pour supporter la lisse et les sous lisses. On parle aussi de « montants intermédiaires ». Intégrés à un garde-corps, ils permettent de le fixer au support et d’apporter de la résistance à l’ouvrage.
Le nez de marches correspond à la tranche de la marche. Il s’agit de la partie saillante située au bord de la marche. On peut appliquer sur les nez de marches des systèmes antidérapants (voir nez de marches antidérapant).
Le nez antidérapant est une option possible pour votre escalier ! Il s’agit d’une bande antidérapante placée sur le nez de marche pour éviter de glisser. Cet espace antidérapant peut être créé avec des nez avec inserts (1), des nez rainurés (2), nez striés (3)…
Il existe un certain nombre de normes et de règlementations pour sécuriser ou rendre plus accessible l’escalier. Parmi elles, les normes NF P01.012, et NF P01.013, normes d’accessibilité PMR…
Le palier d’un escalier est une plateforme qui marque un arrêt dans l’escalier. Le palier peut notamment servir à reprendre son souffle dans la montée, ou à changer de direction. Il peut être de forme carrée, rectangulaire ou arrondie. La longueur du palier dans la ligne de foulée doit avoir l’équivalent de 5 à 6 marches. On peut aussi parler de palier de repos ou de palier intermédiaire.
Le passage de mains est le passage à respecter entre la main courante et un obstacle potentiel (mur, garde-corps…) pour que l’utilisateur puisse y poser sa main. L’espace minimum du passage de mains est de 50mm.
La Patine antic black, aussi appelée brunisseur (hématite), est un type de finition appliquée sur l’acier ou le laiton. Cette finition permet d’en changer la couleur. Elle est idéale lorsque l’on veut apporter le charme de l’ancien à un escalier, en restant dans des teintes naturelles. Pour protéger cette finition, il faut ensuite y appliquer une huile, une cire ou un vernis.
La peinture intumescente est un revêtement coupe-feu qui permet d’éviter la dégradation de l’escalier en cas d’incendie, pour permettre l’évacuation. Elle est appliquée principalement sur les escaliers de secours.
Un pilastre est un élément décoratif, souvent intégré dans des escaliers de style haussmannien. Il en existe différents : pilastre de départ (en bas de l’escalier), pilastre d’arrivée (en haut de l’escalier) ou pilastre d’angle. Les pilastres sont des pièces de ferronnerie d’art.
Les platines sont des supports de fixation pour l’escalier, le garde-corps ou encore la main courante.
Un poteau est un moyen de fixation, il sert de support pour le garde-corps ou l’escalier. Le poteau est utilisé en appui intermédiaire lorsque les autres supports environnementaux (dalle béton, plancher bois…) ne peuvent pas porter toutes les charges de l’escalier.
L’antirouille est une première couche de protection sur un escalier. Appliquée au pistolet, il s’agit d’une peinture qui protège l’acier contre la corrosion, les intempéries, les UV… Après application de l’antirouille, il est fortement conseillé d’ajouter une couche de finition (laque, revêtement…). Les protections et finitions sont indispensables pour un escalier qui dure.
Sur un projet d’escalier en extérieur, nous conseillons de choisir une protection galvanisée.
Le RAL est une référence de couleurs. Il s’agit d’un nuancier de peinture utilisé dans le bâtiment qui permet aux différents corps de métiers d’avoir une seule référence peinture. Le nuancier RAL présente un large choix de coloris : il compte plus de 200 teintes.
Voir rampe / rampant.
La rampe, aussi appelée rampant, correspond au garde-corps incliné dans l’escalier. Elle sécurise l’escalier et sert à protéger des chutes. Elle peut être constituée de lisses, de sous lisses, de barreaux…
C’est la surface d’une marche qui est recouverte par la marche supérieure. Le recouvrement est de 50mm minimum.
Le reculement est la longueur au sol de l’escalier, entre la première marche et la dernière marche de l’escalier.
Le soubassement, aussi appelé appui précaire, est la partie basse horizontale d’un garde-corps. Il se situe entre 100 mm et 450mm et ne doit pas permettre l’escalade du garde-corps. Il sécurise l’escalier.
La plupart du temps réalisé par un ébéniste, le stylobate est une plinthe qui vient cacher le joint ou le jour situé entre les marches et le mur. C’est un type d’habillage de l’escalier.
Le thermolaquage est une technique de peinture qui demande un savoir-faire spécifique. On applique sur l’acier une peinture sous forme de poudre avant de faire chauffer la pièce à haute température. Sous l’effet de la chaleur, la peinture poudre fond et forme un film de protection durable sur l’acier.
Toutes les couleurs et finitions (mat, satiné, brillant) sont possibles. Le thermolaquage apporte un effet texturé différent de celui du laquage.
La trémie est l’une des mesures les plus importantes lors de la conception de votre escalier. Il s’agit de l’ouverture prévue ou nécessaire pour intégrer l’escalier entre deux étages. La trémie sert à définir la forme de l’escalier et à calculer l’échappée sous tête disponible.
Les unités de passage font partie des normes relatives aux escaliers. Il s’agit de la largeur de passage définie en fonction du nombre de personnes susceptibles d’emprunter l’escalier. Cette mesure ne sera pas la même chez un particulier que dans un Etablissement Recevant du Public. Bien définir l’unité de passage permet de garantir un usage confortable de l’escalier et une bonne circulation.
La vitrification est un procédé utilisé sur le bois. Elle permet de protéger le bois contre l’usure, les rayures… La plupart du temps, le produit appliqué est incolore. Elle va apporter une légère teinte soutenue au bois. La finition peut être mat, satinée, brillante…
On parle de volée pour définir un ensemble de marches qui se suivent dans l’escalier, dans un même sens, sans interruption (d’un palier par exemple). Une volée a toujours un sens unique. Elle est aussi appelée « volée de marches ». Par exemple, un escalier en forme de L a deux volées. Un escalier droit avec un palier intermédiaire a deux volées. Sur le schéma ci-joint, l’escalier présente 3 volées.
On parle de volée contraire, ou de volée contrariée, lorsque l’escalier présente une première volée dans un sens, et une ou plusieurs autres volées dans le sens opposé.